A TECHNICAL NOTE ON ARTIFICIAL MILK FEEDING OF RABBIT KITS WEANED AT 14 DAYS

Abstract

[EN] The effect of ear1y weaning on kit growth and survival performance using an artificial milk feeding regimen was investigated. New Zealand Whlte kits (n = 191) from 23 litters were either naturally or artificially fed a mili< diet. The artificial milk diet (A) consisted of a commercial milk replacer which was fed from days 15 to 21, following weaning at 14 d postpartum. Control litters (C) nursed their dams until d 28 when they were weaned. From 15 to 21 d, half of the amount of milk consumed by e kits at the same age was fed to A kits via a stomach tube. Both e and A kit body weights (BW) were recorded weekly from O to 70 d. Litter variables measured on a weekly basis included O to 70 d litter size (LS), 28 to 70 d total feed intake (FI), and market weight unlformity (coefficient of variation in BW among littermates, CV). Least squares modela for individual kit and litter traits consisted of diet treatment <n. litter within T, weeks of age (W), T'W interaction, and residual error. No initial (14 d) treatment differences existed for LS, LW or CV (P>0.05). From weekly BW analyses, C fryers were heavier at 70 d of age than A fryers by 0.20 kg (P < 0.05). The LS at 70d was numerically but not significantly larger for C than A litters (6.83 vs 5.75 kits, respectively). There was no significant treatment difference for CVat 70 d (8.30 and 7.72% for C and A, respectively). Total FI was numerically lo~r for A than C (29.16 and 25.83 kg, respectively). From a contingency x analysis, survival rate from 14 to 70 d (86.2 and 93.8% in A and e lltters) was independent of treatment (P>0.05). Artificial feeding of kits is technically possible, although this method may not be economically feasible. In addition to the observed decrease in growth and survival performance, the high cost of artificial milk and the degree of skill involved are limltations of this method. Despite our negative preliminary resulta, this potential application warrants further 1nvestigation.

[FR] Les auteurs ont étudié l'effet du sevrage précoce avec utilisation d'un a/iment lacto remplar;ant sur la crolssance et tes taux de survie des lape19aux. Des lape19aux Néo-zélandais blancs (n = 191) provenant de 23 ~s ont été a/laités soit natu1ellement soit artiflCÍellement. Le lait artiffciel était un substitut du commeroe qui a été donné aux Sges de 15 et 21 jours aprés un sevrage qui a eu lieu 14 jours post pattum. Les portées de contrO/e (C) ont été nourrfs par leur mé1e jusqu'a 28 jours puls sevrées. De 15 a 21 jours la moitiá de la quantité de lait consommée par les lape1eaux e au ""me age a été d(Jlivrée aux lape19aux A via une canule stomaca/e. Les poids vifs des lape1eaux A et C ont été hebdomadai1ement enragistrés de O a 70 jours. Les variables prises en compte sur une base hebdomadai1e sont la taille de la portée entle O et 70 jours (LS), la consommation alimentai1e totale entle 28 et 70 jours (FIJ et la conformité au poids de vente (coefficient de varfation du poids vif a 17ntérfeur des portées, CV). Une comparaison par la méthode des moindres cam§s concemant les caractérfstiques de chaque lape1eau ou de la portée a été appliquée dans un modéle comprenant les effets du régime (T), de la portée intra régime, de /'Sge en semaines ~. l'interaction T"W et l'erreur résiduel/e. 11 n'y a pas de diffé1ence entle les lots a 14 jours pour LS, LW ou CV (P>0.05). L 'ana/yse des poids vifs (BWJ enTefJistrés hebdomadai1ement montle que a 70 jours les lapins du Jot C étaJent plus lourds de 0,2 kg (P<0.05) que ceux du lot A. La diffé1ence de taille de la portée a 70 jours était en faveur du lot e par rappott au lot A mais non significativa (6, 83 vs 5. 75 lape1eaux, 1espectivement). 11 n'y avait pas de diffé1ence signif1Cative a 70 jours entle les lots concemant le CV (8,30 et 7, 72% pour e et A 1espectivement). L7ngéré total (FI) était plus faible popr C que pour A (29, 16 et 25,83kg, 1espectivemenQ. L'analyse des ;(' montle que le taux de survie entle 14 et 70 jours (86,2 et 93,8% pour les portées A et C) était indépendant du traitement (P>0.05). L'allaitement artificiel des lape1eaux est techniquement possible mais économiquement im§aliste. De plus, Ja diminution de la croissance et des taux de survie, le coat élevé du lait artiñciel et la grande habileté nécessaiTe sont les facteurs limitant de cette méthode. Malgré ces premlers résultats n(Jgatifs, les utilisations potentielles de cette méthode mériteraient des 1echerches plus approfondies.