World Rabbit Science - Vol. 09 (4)-2001
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2024-03-29T00:12:35ZPETITS PROJETS CUNICOLES ET DEVELOPPEMENT RURAL EN TUNISIE :POSSIBILITES ET LIMITES
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PETITS PROJETS CUNICOLES ET DEVELOPPEMENT RURAL EN TUNISIE :POSSIBILITES ET LIMITES
Bergaoui, R.; Kennou- Sebeï, S.; Fekih, S.
[EN] In Tunisia, the breeding of rabbits often represents an importan!
componen! of projects of rural development. This breeding is
developed in small units (15 to 20 does) using technologies of the
industrial system (buildings, wire mesh cages, concentrate
feeding .... ). Fifteen units established within the framework of a
project of rural development were studied during one year. On
average, the dimension of a breeding unit was 18.4 New Zealand
White does and 2 Californian males. The number of breeding does
per mother cage was 1 .15. Matings were performed 3 to 7 days after
each kindling and the fertility rate was 66.2 kindlings per 100
matings. On average, 6.18 kindlings were observed in a mother cage
per year (5.37 I doe), with a litter size of 7.64 kits. Out of the 47 kits
born per mother cage, only 27 (about 65% of !hose born alive) were
present at slaughter time (2.24 kg alive). These low performances were mainly explained by peor management of the units (lack of
hygiene, insufficiently controlled reproduction, errors in the building
management, ... ). The expense of pelleted feed was 4.55 kg per kg
of live weight sold. The gross financia! income above the feeding and
direct expenses was 60 Tunisian Dinars (about 42 US dollars). This
low income was the result of very low productivity of the units and of
excessive charges, mostly for pelle! feeding. lf the reimbursement of
the expenses invested to create the unit (4400 Dinars/unit) were
included, ali breeders were in a negative balance situation during this
first year of production. On the other hand, this project allowed the
integration of rural women in the economic or marketing system, and
is presently blooming despite the very traditional and conservative
society. The economic success of this type of project will depend on
the improvement of the technical management of rabbit production
and a reduction of investments costs. lt would permit a sustainable
rabbit production system in the area with new employment; [FR] L'élevage du lapin représente souvent en Tunisie une
composante des projets de développement générateurs de revenu et
ciblant les femmes rurales. Cet élevage est développé avec des
petites unités de 15 a 20 femelles reproductrices utilisant du matériel
et des technologies issus du systeme industrie! (batiments fermés,
cages grillagées, alimentation concentrée exclusivement, ... ). Les
auteurs ont suivi pendan! une année la production de 15 unités
cunicoles installées dans le cadre d'un projet de développement rural
dans la région de Tunis. En moyenne, chaque unité comprenait 18,4
lapines reproductrices de type Néo-Zélandais Blanc accouplées a 2
males de génotype Californien. Le taux d'occupation des cagesmeres
était de 115% et les femelles étaient présentées au male 3 a
7 jours apres la mise bas. Le taux de mise bas par saillie a été de
66,2% . La productivité annuelle a été de 6,18 mises bas de 7,64
lapereaux par cage-mere (5,37 mises bas par lapine). Sur les 47
lapereaux nés totaux par cage mere et par an, 27 seulement (soit
65% des nés vivants) ont été vendus, au poids mayen de 2,24 kg.
Ces faibles performances peuvent etre expliquées essentiellement
par une mauvaise maitrise de la conduite de l'élevage (hygiene reproduction, ambiance au sein du clapier ... ). La dépense
alimentaire a été de 4,55 kg d'aliment complet granulé par kg de
lapin vendu. Le revenu mayen brut par unité cunicole hors
alimentation et charges directes a été en moyenne de 60 Dinars
Tunisiens par mois (équivalent a 42 Dollars US). La faiblesse de ce
revenu est le résultat de la faible production des lapines et de
charges de production élevées, notamment les charges alimentaires.
Si l'on tient compte du remboursement de !'avance consentie pour la
création de l'unité de production (4400 Dinars), les élevages ont tous
été en déficit au cours de cette premiere année de fonctionnement.
Ce projet a par centre permis l'intégration de femmes rurales dans le
circuit économique et leur épanouissement dans un milieu
traditionnellement tres conservateur. La réussite économique de tels
projets nécessite une meilleure maitrise technique des élevages,
principalement de la mortalité, et une réduction des coOts
d'investissement. Elle garantirait leur durabilité et pourrait aboutir a la
mise en place d'une filiere complete et d'importantes possibilités de
création d'emplois (amont, production, valorisation des sous
produits, aval ... ).
2011-02-24T14:21:58ZNOTE : UTILISATION DE L'ORGE EN VERT PRODUITE HORS SOL POUR ALIMENTER DES LAPINS EN CROISSANCE EN SYSTEME FAMILIAL
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NOTE : UTILISATION DE L'ORGE EN VERT PRODUITE HORS SOL POUR ALIMENTER DES LAPINS EN CROISSANCE EN SYSTEME FAMILIAL
Kriaa, S.; Bergaoui, R.; Kennou, S.
[EN] Twenty, 42-day old crossbred rabbits (New-Zealand x
Californian) were divided in 2 groups and raised in wire mesh
cages involving 5 rabbits per cage. During the 7 weeks of the
experiment, rabbits received daily one of the following feeding
programmes : control ration (T) - 160 g pelleted concentrate per
animal, or experimental ration (E) - 80 g of the same concentrate
+ 400 g per animal of barley grass produced in 1 O days using a
hydroponic method. The crude fibre content of barley grass was 24.8% of dry mater (DM). Barley grass (whole plant parts) was
readily consumed by rabbits. lntake of barley grass represented
40% of the daily DM intake (34 to 45% according to the week).
Final live weight at 91 days was similar in the 2 groups : 2.47 and
2.38 kg for T and E. DM feed conversion ratio was numerically
lower in the E than in the T group: 4.09 vs 4.28. Carcass weight
and adiposity (6 rabbits slaughtered per group) were similar in
the 2 groups. Use of barley grass makes it possible to reduce
feed costs by 10% and also to increase independence of
breeders from pellets suppliers.; [FR] Vingt lapins croisés (mére New Zélandaise, pére
Californien) agés de 42j ont été répartis en 2 lots de 1 O et logés dans
des cages collectives de 5 sujets. lls ont été alimentés pendant 7
semaines avec deux rations différentes : lot témoin (T) distribution
d'un aliment granulé concentré complet pour lapin en croissance, a
raison de 160 g I tete/jour et lot expérimental (E) distribution de 80 g
du meme aliment concentré granulé et de 400 g de verdure par
/tete/jour. La verdure était fournie par de l'orge cultivée en systéme
hydroponique pendant 1 O jours et contenait 24,8% de cellulose brute
par rapport a la matiére séche (MS). La verdure a été bien acceptée
par les lapins qui ont consommé facilement la plantule entiére (feuilles + racines). Son ingestion a représenté 40% de la
consommation moyenne quotidienne de MS des lapins du lot E (34 a
45% selon les semaines). Le poids vif final des deux groupe de
lapins était équivalent: 2,47 kg et 2,38 kg a 91 jours pour les lots T et
E. L'indice de consommation de la MS a été numériquement plus
faible pour le lot E : 4,09 vs 4,28. Le poids et l'adiposité des
carcasses (6 lapins par lot) n'ont pas été significativement affectés
par les traitements. L'utilisation de l'orge en vert permet de réduire
de 10% les coOts alimentaires et diminue la dépendance des
élevages par rapport aux fournisseurs d'aliments du bétail.
2011-02-24T14:20:49ZEARLY WEANING OF YOUNG RABBITS : A REVIEW
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EARLY WEANING OF YOUNG RABBITS : A REVIEW
Pascual Amorós, Juan José
[EN] In the present work, the main recen! literature
concerning early weaning of young rabbits was reviewed. Available
information about the possible effect of early weaning practice on
reproductive females (corporal condition and health status), weaned
kits (changes of caecum fermentation and digestive enzymatic
activities) and growing rabbits (performance and health status) was
revised. Early weaning at 21-25 days seems to be a feasible practice
that could have interesting possibilities from a productive point of view. This practice should decrease the usual reserve mobilization of
does during the last days of lactation and could allow a specific and
more adequate nutrition of kits around weaning time. However, more
information about the positive or negative effects of early weaning on
the performance and pathology incidences is need. At this respect, a
higher effort on the study of adequate management systems and
weaning diets should be required in the future.; [FR] Cette revue prend en compte les principales informations récentes et
disponibles dans la littérature concernant le sevrage précoce des
lapereaux : effet de sevrage précoce sur les femelles reproductrices
(condition corporelle et état de santé), sur lapereaux sevrés
(changement dans la fermentation Céecale et l'activité enzymatique
digestive) et sur les lapins en croissance (performance et état de
santé). Le sevrage précoce a 21-25 jours semble etre possible et
intéressant quant a la production. Cette pratique doit réduire la classique mobilisation des réserves des lapines duran! les derniers
jours de lactation et permettre une alimentation des lapereaux plus
spécifique et plus adaptée au moment du sevrage. Cependant plus
d'informations sur les effets positifs et négatifs du sevrage précoce
sur les performances et la pathologie sont nécessaires. En
conséquence, un effort de recherche devra etre fait dans le futur
pour rechercher les systémes de production et les aliments de
sevrage les mieux appropriés.
2011-02-24T14:19:43ZTISSUE DISTRIBUTION AND RESIDUE DEPLETION OF OXYTETRACYCLINE IN THE RABBIT
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TISSUE DISTRIBUTION AND RESIDUE DEPLETION OF OXYTETRACYCLINE IN THE RABBIT
Villa, R.; Cagnardi, P.; Bacchetta, P.; Sonzogni, O.; Faustini, M.; Carli, S.
[EN] Oxytetracycline (OTC) is an antimicrobial drug widely
used in the rabbit for treatment of intestinal and respiratory diseases
sustained by Pasteurella spp, Sa/mone//a spp. or E. Coli. This study
was carried out to evaluate the distribution and residue depletion of
oxytetracycline. The tissue distribution study was performed treating
animals with a single dose of 80 mg of OTC per kg body weight
(b.w.) in 2.7 kg rabbits. The residue studies were performed
administering OTC vía drinking water (680 ppm) or vía pelleted food
(1000 ppm). Real daily intake ranged from 50 to 80 mg per kg b.w.
for 5 consecutive days. The drug tissue concentrations were
determined by an HPLC method, with a quantification limit (LOQ) of
50 mg.kg-1 and a detection limit of 5-6 mg.kg-1according to considered tissue. The results of the study show that, in rabbits, OTC
does not reach very high lissue concentralions following oral
administration vía medicated water or feed. Tissue residues fall
below MRLs 72 and 48 hours following the withdrawal of medicated
water and feed respectively. Tissue concentrations of OTC following
administration vía medicated water were greater than those recorded
following administration vía pellets : e.g. 200 to 700 vs <50 mg.kg·1 in
muscle or 200 to 600 vs 80 to 280 mg.kg-1 in liver. One hour after !he
single dose administration, the concentration was 350-850 mg.kg-1 in
lung and twice of these values in kidneys.; [FR] L'oxytétracycline (OTC) est un antibiotique largement employé chez
le lapin pour le traitement des troubles respiratoíres ou digestifs
attribués a des Pasteurelles, des Sa/mone//es ou des colibacilles.
Cette étude a été conduite de maniere a déterminer la distribution de
l'OTC dans les lissus de lapins de 2,7 kg apres administration d'une
dose unique de 80 μg.kg-1
. La vitesse d'élimination de l'antibiotique
des tissus a été étudiée au cours des 42 heures suivant le retrait
d'une médication par l'OTC soit via l'eau de boisson (680 ppm), soit
via l'alíment (1000 ppm) appliquée pendant 5 jours chez des lapins
de 2,7 kg également. La méthode de dosage de l'OTC (HPLC) avait un seuil de quantification de 50μg.kg"1 et un seuil de détection de 5-
6 μg.kg"1 selon les lissus.
Une heure apres une administration unique, les teneurs en OTC sont
de 350 a 850 μg.kg-1dans les poumons et enviren 2 fois plus élevées
dans les reins. A l'issue des 5 jours d'administration (ingestion réelle
de 50 a 80 μg selon les índívídus) la teneur en OTC dans les tíssus
est plus élevée apres administration vía J'eau de boísson que vía
l'aliment : 200 a 700 contre < 50 μg.kg·1 dans les muscles ou 200 a
600 contre 80 a 280 μg.kg·1 dans le foie. La teneur en OTC
résiduelle passe au dessous du seuil légal pour la consommation
(MRLs) en 48 a 72 heures selon que l'antibiothérapie a été appliquée
via l'aliment ou via J'eau de boisson
2011-02-24T14:18:55ZFATTY ACID COMPOSITION OF TWO DIFFERENT MUSCLES IN RABBITS :ALTERATIONS IN RESPONSE TO SATURATED OR UNSATURATED DIETARY FATTY ACID COMPLEMENTATION
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FATTY ACID COMPOSITION OF TWO DIFFERENT MUSCLES IN RABBITS :ALTERATIONS IN RESPONSE TO SATURATED OR UNSATURATED DIETARY FATTY ACID COMPLEMENTATION
Szabó, A.; Romvári, R.; Fébel, H.; Nagy, I.; Szendrõ, ZS.
[EN] Two experiments were carried out to determine
differences in the fatty acid profile of two rabbit muscles, /ongissimus
dorsi (l.d.) and vastus latera/is (v.I.). Fatty acid analysis was carried
out by gas chromatography on the samples of ten 8-week-old
rabbits, in the first experiment after a 4-week feeding period with a
commercial pelleted diet, to obtain information about possible
differences. In the second experiment 4-week treatments were
performed with two high-fat experimental feeds, from which one was
complemented with a saturated animal fat source (FAT) and the
other with an unsaturated fat source, full-fat soya (SOYA). Samples were obtained from eighteen 8-week-old rabbits per diet. With the
commercial diet, significant differences were evidenced between the
2 muscles for C14:0, C18:1 (20.9 and 17.5 % for l.d. and v.I.), C18:2
n-6 (24.5 and 27.9 % for l.d. and v.I.) and C20:4 (n-6). On average
C16:0 proportion was 26.8 %, that of C18:0 was 8.5% and that of
C18:3 (n-3) was 2.32 %. After FAT feeding C14:0, C16:1, C18:0,
C18:1, C18:2(n-6) and C20:4 were found to differ. SOYA feeding
caused alterations in C14:0, C16:0, C18:0, C18:1 and C18:3. With
SOYA feeding proportion of C18:2 increasesd up to 35 % in both
muscles.; [FR] Deux expériences ont été conduites pour déterminer les différences
de profils en acides gras de 2 muscles chez le lapin le longissimus
dorsi (l.d.) et le vastus latera/is (v.I.). Les analyses ont été conduites
part chromatographie en phase gazeuse sur des échantillons
prélevés sur des lapins agés de 8 semaines. Avant le sacrifice, les
lapins avaient rec;:u pendant 4 semaines un aliment standard
commercial dans l'expérience 1 . Dans la seconde expérience, les
lapins ont rec;:u dans les memes conditions un aliment riche en
lipides supplémenté soit avec des graisses animales saturées (FAT), soit avec des lipides insaturés foumis par de la graine de soja entiere
(SOYA). Avec l'aliment commercial, des différences de profil ont été
observées entre les 2 muscles pour le C:14, le C18:1 (20,9 et 17,5 %
pour l.d. et v.I.), le C18:2 n-6 (24,5 et 27,9 % pour l.d. et v.I.), ainsi
que pour le C20:4 n-6. En moyenne la proportion de C16:0 était de
26,8%, celle du C18:0 de 8,5% et celle du C18:3 n-3 de 26,8%.
L'addition de FAT a modifié les proportions de C14:0, C16:1, C18:0,
C18:1, C18:2 n-6 et de C20:4. L'addition SOYA a modifié les
proportions de C14:0, C16:0, C18:0, C18:1 et de C18:3 n-3. Elle a
aussi accru la proportion de C18:2 n-6 jusqu'a luí faire représenter
environ 35% des acides gras dans chacun des 2 muscles étudiés.
2011-02-24T14:17:26ZINFLUENCE OF SOLID FEED INTAKE AND AGE AT WEANING ON CAECAL CONTENT CHARACTERISTICS AND POST-WEANING PERFORMANCE
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INFLUENCE OF SOLID FEED INTAKE AND AGE AT WEANING ON CAECAL CONTENT CHARACTERISTICS AND POST-WEANING PERFORMANCE
Nizza, A.; Di Meo, C.; Stanco, G.; Cutrignelli, M.I.
[EN] This study examined the effects of the feed/milk ratio
at weaning time on caecal content characteristics at weaning and on
post-weaning performances. Twenty-seven primiparous NewZealand
White does were used in this study involving with
standardized litters of 8 kits at birth and a minimum of 7 kits alive at
weaning. During lactation, ali does were mated and fertilized 12 days
after kindling. Litters were caged separately from their mother and
fed according to the following scheme: Group A (n = 8), litters fed ad
libitum and weaned at 35 days; Group B (n = 1 O) litters fed 60% ad
libitum and weaned at 35 days; Group C (n = 9) litters fed ad libitum
and weaned at 30 days. At weaning one animal per litter was
slaughtered to study caecum characteristics, while 50 other rabbits
per group were raised during 5 weeks in cages of 2 rabbits in order
to evaluate post-weaning performance. At weaning, litters of Group
A, besides weighing more (6141, 4693 and 4729 g in Groups A, B
and C, respectively), showed as expected the highest feed/milk
intake ratio (8.35, 4.05 and 1.53; P < 0.01, in Groups A, B and C, respectively). At weaning, caecal content of Group A rabbits
recorded a lower pH (5.67, 6.40 and 5.97, P < 0.01, in Groups A, B
and C, respectively), a lower concentration of ammonia (7.3, 10.1
and 9.5 mMol/I in Groups A, B and C, respectively) and a lower C3
proportion in VFA (5.8, 9.5 and 10.2% in Groups A, B and C,
respectively). Group A also,had the highest levels of total volatile
fatty acids (57.4, 51.2 and 46.0 mMol/I in the A, B and C Groups,
respectively). During the fattening period, rabbits of Group A showed
a higher feed intake (127, 115 and 100 g/d, P < 0.01, in Groups A, B
and C, respectively) and a poorer food conversion ratio (3.50, 3.12
and 2.78 in Groups A, B and C, respectively). Weaning age also
exerted sorne specific effects, for example, on caecal content weight
or post-weaning daily growth rate (36.5 g/d for e rabbits weaned at
30 days and 38.2 for B rabbits weaned with the same live weight but
at 35 days; P<0.05). In conclusion, the feed/milk intake ratio al
weaning influenced sorne characteristics of caecal contents and
sorne post-weaning performances of rabbits.; [FR] L'objet de
ce travail est d'étudier l'influence du rapport aliment solide/ lait au
moment du sevrage, sur les caractéristiques du contenu caecal au
sevrage et sur les performances de croissance des lapereaux. Vingt
sept lapines primipares Néo-Zélandais Blanc ont été utilisées dans
cette étude. Les portées ont été égalisées a 8 lapereaux a la
naissance. Les lapines ont toutes été fécondées 12 jours aprés la
mise bas et ont sevré au moins 7 lapereaux. Pendant la période
d'allaitement, les portées, logées dans une cage différente de celle
de leur mere, ont été réparties selon le schéma suivant : groupe A 8
portées alimentées a volonté et sevrées a 35 jours; groupe B 1 O
portées restreintes a 60% de la consommation du groupe A et
sevrées a 35 jours; groupe e avec 9 portées alimentées a volonté et
sevrées a 30 jours. Au sevrage, un lapereau par portée a été sacrifié
pour étudier les caractéristiques du caecum. Cinquante autres lapins
par groupe ont été placés a raison de 2 par cage et engraissés
pendan! 5 semaines. Au sevrage les portées du groupe A étaient les
plus lourdes : 6141 g contre 4693 et 4729 g pour les groupes B et C.
Elles avaient aussi le jour du sevrage le ratio aliment sur lait le plus élevé : 8,35 vs 4,05 et 1,53 (P < 0.01) pour les groupes B et C
respectivement. Le pH caecal était plus bas pour les lapins du groupe
A : 5,67 vs 6,40 et 5,97 pour ceux des groupes B et C. Toujours
dans le meme ordre, le taux d'ammoniac des 3 groupes était le plus
faible (P<0,01) pour les lapins du groupe A : 7,3 vs 1O,1 et 9,5
mMol/I. Ce groupe A avait aussi la plus faible proportion molaire de
C3 parmi les acides gras volatils (AGV) : 5,8 vs 9,5% et 10,2% pour B
et C. Enfin, chez les lapereaux du groupe A, le contenu ccecal avait
aussi le taux d'AGV totaux le plus élevé : 57,4 vs 51,2 et 46,0
mMol/I pour ceux des groupes B et C. Au cours des 5 semaines
d'engraissement, la plus forte ingestion alimentaire a été observée
dans le groupe A :127 vs 115 et 100 g/jour pour B et C (P<0,01 ), de
meme que le plus mauvais indice de consommation : 3,50 vs 3, 12 et
2,78 pour B et C. En conclusion, il apparait clairement que le ratio
aliment solide/lait constaté au moment du sevrage influence un
certain nombre de caractéristiques du contenu ccecal ou de critére
de la croissance post-sevrage. Toutefois l'age au sevrage exerce
aussi des effets propres, par exemple sur le poids du contenu ccecal
ou sur la vitesse de croissance post-sevrage : 36,5 g/j pour le lot C
sevré a 30 jours, contre 38,2 g/j pour les lapins des groupes B
sevrés au meme poids vif, mais a 35 jours (P<0,05)
2011-02-24T14:16:09ZALTERNATIVE PEN HOUSING SYSTEM FOR FATTENING RABBITS : EFFECTS OF GROUP DENSITY AND LITTER
https://riunet.upv.es:443/handle/10251/10013
ALTERNATIVE PEN HOUSING SYSTEM FOR FATTENING RABBITS : EFFECTS OF GROUP DENSITY AND LITTER
LAMBERTINI, L.; VlGNOLA, G.; ZAGHINI, G.
[EN] The purpose of this experiment was to verify the
compatibility of a group housing system, from weaning to slaughter,
with the rabbit modern productive standards, evaluating the effects of
different stocking densities and type of litter on health, performances
and sorne aspects of carcass and meat quality. Two experiments
were carried out. In the first, 184 rabbits were housed in two-places,
either wire mesh cages (16/m2
) or in 1.0 m2 pens on a straw litter al
2 densities (8 or 16 rabbits per m\ in the second experiment, 232
rabbits were housed in the same pens and at the same densities on
either straw or wood shavings, while the control group was
traditionaliy housed in cages of 2 rabbits. In experiment 1, mortality
rate was significantly higher fer rabbits raised on litter al the higher
density (15.6% vs 4.2% and 7.5% fer groups housed on litter at low
density or in cages, respectively). Higher death incidence was mainly
due to coccidiosis. Thus, a prophylactic treatment was provided to ali
!he animals befere the beginning of experiment 2 resulting in a lack
of differences in mortality rate among the groups (9.91 % average).
Rabbits housed in cages showed a significantly higher weight gain
(41.0 vs 31.7 and 34 g/d) and a better feed efficiency than rabbits
housed on litter in experiment 1 . On !he contrary final live weight,
daily weight gain and feed to gain ratio fer caged animals were not
significantly higher than fer rabbits housed on litter in experiment 2.
However, growth rate of rabbits kept at lower density was
significantly higher !han fer the other animals reared in pens (33.2 vs
31.0 g/d), while the type of litter had no effects. Caged animals showed a carcass weight and dressing out percentage significantly
higher !han ali the other groups in the first experiment. Furthermore,
the hot carcass weight among rabbits housed on litter was
significantly higher fer lower stocking density. In experiment 2,
dressing out percentage was significantly better in caged rabbits
(57.4%) than in ali the other experimental groups (55.1 to 55.8%).
Moreover, carcass weight was significantly higher in rabbits kept at
lower density than the others enes reared in pens (P<0.05). The fuli
gastrointestinal tract was significantly heavier in rabbits housed in
pens on straw litter (22.3% of live weight) in comparison with the
caged animals (18,7%). The chemical composition of the caecal
content however did not show variation of the gross composition as a
function of the litter type. In experiment 1, the mea! pH al 45 min and
al 24 hrs post mortem, as weli as mea! colour parameters were the
same in ali experimental groups. In experiment 2, it can be observed
that the hind leg weight was constant among the groups, while the
muscle to bone ratio of the cut was significantly higher in caged than
in ali the other animals. Furthermore, rabbits on litter had on the
whole meat with a higher water and a lower lipid content. In
conclusion, group housing systems on litter implies sorne relevan!
questions that have to be pointed out, particularly concerning
pathology problems (mainly connected to coccidiosis) compared to
the intensive breeding in cages. Growth perfermances, slaughter
results and carcass quality are on the whole better fer animals
traditionaliy raised in wire mesh cages.; [FR] Le but de cette expérimentation a été de vérifier la compatibilité avec les standards actuels de production du lapin avec un systéme d'élevage en pares sur litiére, en tenant compte de l'effet de 2 densités et du type de litiére sur la santé, les performances et les caractéristiques des carcasses et de la viande des lapins ainsi produits. Pour ce faire, deux essais successifs ont été entrepris avec un engraissement jusqu'a l'age de 83 jours. Dans le premier, 184 lapins de 35 jours ont été répartis soit en cages grillagées de 2 sujets (16/m2), soit en pares de 1 m2 pourvus de litiére de pailie a deux densités (8 ou 16 lapins par m\ dans le 2•m• essai, 232 lapins ont été logés soit dans des memes pares aux 2 memes densités avec litiére de paille ou de copeaux de bois, soit des cages grillagées par 2. Duran! le premier essai, la mortalité s'est révélée significativement plus élevée pour le groupe de lapins a plus ferte densité sur litiére de pailie (15,6% centre 4,2% et 7,5% pour les autres lapins sur litiére et en cages, respectivement). Sur litiére, la mortalité était due principalement a de la coccidiose. Tous les animaux ont done reçu un traitement anticoccidien avant le début du 2•m• essai (ainsi reporté a 42 jours). La mortalité entre 42 et 83 j a ensuite été similaire dans les pares et dans les cages (9,91 % en moyenne). Les animaux élevés en cages par 2 ont eu une croissance et une efficacité alimentaire significativement plus favorable duran! le premier essai (GMQ de 41,0 vs 31,7 et 34 g/j) ; ces memes paramétres se sont révélé similaires pour les deux systémes d'élevage lors du 2emé essai. Toutefois, la croissance des lapins élevés en pares a 8/m2 s'est révélée significativement plus rapide que celie lapins logés a raison de 16/m2 (33,2 vs 31,0 g/j); par centre, le type de litiére n'a pas influencé de maniere significative ces paramétres. Les caractéristiques bouchéres (poids de carcasse chaude, rendement) ont toujours été meilleures chez les lapins élevés en cages (rendement a l'abattage de 57,4% vs 55, 1 a 55,8%). Le poids de carcasse a été significativement plus élevé a 8 lapins /m2 qu'a 16 sujets /m2 .• L'usage de la litiére de pailie a entrainé un accroissement du poids de l'appareil gastro-intestinal lors du premier essai (22,3% centre 18,7% du poids vif dans les cages). Par centre, la composition chimique du contenu caecal a été similaire pour tous les lots dans le 2•m• essai. En ce qui concerne la qualité de la carcasse et de la viande, le rapport muscle/os a été meilleur pour les animaux en cage, et la viande des lapins élevés sur litiére a présenté une teneur en eau plus élevé et une quantité de lipides plus faible. En conclusion, l'élevage de lapins en pares sur litiére comporte des difficultés de réalisation, en particulier liées a l'incidence de la coccidiose, a la durée accrue de la période d'engraissement et a l'utilisation efficace de l'espace. Les performances de croissance, les caractéristiques bouchéres et la qualité des carcasses des lapins ainsi élevés sont, en général, inférieures a celies obtenues avec un ! élevage en cage.
2011-02-24T14:14:50ZTRADITIONAL RABBITRIES ON THE ISLAND OF CRETE IN GREECE : GENERAL OUTLOOK
https://riunet.upv.es:443/handle/10251/10012
TRADITIONAL RABBITRIES ON THE ISLAND OF CRETE IN GREECE : GENERAL OUTLOOK
Christodoulopoulos, G.; Burriel, A.R.; Labrinidi, S.; Kritas, S.K.
[EN] Greek people consume a limited amount of rabbit
meat, with the exception of the island of Crete. In Crete rabbit meat
is a traditional dish. A large number of farmer or shepherding families
grow rabbits. This study focuses on the traditional rabbitries that
serve mainly as a source of meat for the needs of the family, thus
become good examples of farming priorities of low-income families.
The study focused on rabbitries located at the villages of Krousonas,
Sarchos, Korfes and Loutraki in the county of lraklion, Crete. A total
of 70 traditional rabbitries were observed for the duration of four
months (July to October 2000). The facilities of the rabbitries were of
low cost materials, mostly homemade, with the exception of 15
rabbitries, which used commercial cages. The diet of the rabbits was
mainly from garden plants supplemented with grains or other kinds of
feed materials, such as leftover dry bread. Sorne characteristics of
the production-system were: Maximum total rabbits number/farm
22.2±13.0 (n=70); Reproductive does number/farm 3.3±1.3 (n=70); Parturition number/year/doe 7.7±0.8 (n=230); Litter size in birth 8.0±
2.6 (n=105); Litter size in weaning 7.2±2.4 (n=97); Litter size in
slaughter 6.5±2.4 (n=95); Slaughter age of fattening (months) 2.8±
0.9 (n=84); Body weight at slaughter 1.7±0.4 (n=84); In respect to
health problems, there were not any serious pathological conditions
observed other than sorne cases with ear mange lesions (18.7% in
reproductive does, 28.6% in reproductive bucks, 15.2% in fryer
rabbits) and a small percentage (8%) of slaughtered rabbits were
observed with liver abnormalities believed to be due to coccidial
infection. At the end of the paper, the different medications in use in
the observed farms are refereed. The recommendation and the
application mode of the used medications were entirely empiric, thus
without a prescription from a veterinarian. In 39 farms no medication
was used.; [FR] La population grecque consomme peu de viande de lapin sauf sur
l'ile de Crete. En Crete, de nombreuses familles de fermier et de
bergers élevent des lapins dont la viande est utilisée pour la
réalisation d'un plat traditionnel. Ce travail analyse les performances
techniques de petits élevages familiaux pratiquant une production
vivriere. 11 présente ainsi des exemples intéressants concernant les
choix de production réalisés par des familles a bas revenu. Les
fermes enquetées étaient localisées dans les villages de Krousonas,
Sarchos, Korfes et Loutraki dans le comté d'lraklion en Crete. Au
total 70 ateliers cunicoles traditionnels ont été observés durant
quatre mois (entre juillet et octobre 2000). L'équipement des clapiers
était constitué de matériel peu coOteux, généralement fait maison, a
l'exception de 15 élevages équipés de cages commerciales.
L'alimentation des lapins provenait principalement de plantes du
jardin supplémentées avec des graines ou d'autres produits comme
du pain rassis. Les principales caractéristiques techniques du
systeme de production étaient les suivantes: Nombre maximum
d'animaux/élevage: 22.2±13.0 (n=70); Nombre de femelles reproductrices/élevage: 3.3±1.3 (n=70); Nombre de mises
bas/femelle/an: 7.7±0.8 (n=230); Taille des portées a la naissance:
8.0±2.6 (n=105); Taille des portées au sevrage: 7.2±2.4 (n=97);
Taille des portées a l'abattage: 6.5±2.4 (n=95); Age a l'abattage (en
mois): 2.8±0.9 (n=84); Poids vif a l'abattage: 1.7±0.4 (n=84).
Concernant les aspects sanitaires, aucune pathologie grave n'a été
observée a l'exception de quelques cas de gale des oreilles (18.7%
chez les femelles reproductrices, 28.6% chez les males
reproducteurs et 15.2% chez les lapins a l'engraissement). A
l'abattage, un faible pourcentage d'animaux (8%) présentaient des
anomalies au niveau du foie, probablement dues a une infection
coccidienne. Les différents traitements médicamenteux utilisés dans
les élevages enquetés sont référencés a la fin de cet article.
Généralement, les recommandations et le mode d'utilisation des
médicaments étaient totalement empiriques et done réalisés sans
prescription vétérinaire. 39 élevages n'utilisaient aucun traitement
médicamenteux.
2011-02-24T14:13:39Z