REVIEW: II - DIET AND IMMUNITY : CURRENT STATE OF KNOWLEDGE AND RESEARCH PROSPECTS FOR THE RABBIT

Abstract

[EN] Feeding plays an importan! role on the immune system of the animals. Nutriments contained in food can have a direct role on immunity while being used as substrates for the cellular proliferation and !he synthesis of the effector and informan! molecules. They can also have an indirect role: the nutritional status acts on immunity throughout !he neuroendocrine system and sorne nutrients (unsaturated fatty acids and vitamins A, D and E) have an immunomodulatory action. In addition to the nutriments that it contains, the food can affect the sensitivity of the animals to the infections by modifying the intestinal flora, the attachment capacity of the micro-organisms and the intestinal epithelium integrity. In addition, sorne molecules not having a major nutritional function, such as carotenoids, can modulate the immune answer. Lastly, !he food can be a vector for molecules or organisms that have a role on immune system (glucans, probiotics, mycotoxins). lf the feeding can affect the immune system, reciprocally, a stimulation immune system (in case of infectious disease for example) modifies the nutritional needs of the sick animal. The whole of the data concerning the interactions between feeding and immunity obtained in other species make it possible to propose interesting perspectives of research in rabbit. lndeed, the control of digestive pathologies is one of the major difficulties of the rabbit breeding and appropriate feeding could contribute to improve immune capacity of the animals.

[FR] connaissances et perspectives de recherches pour le lapin. L'alimentation joue une role importan! sur le systéme immunitaire des animaux. Les nutriments contenus dans l'aliment peuvent avoir un role direct sur l'immunité en servan! de substrats pour la prolifération cellulaire et la synthése des molécules effectrices et informatrices. lis peuvent également avoir un role indirect : le statut nutritionnel agit sur l'immunité par l'intermédiaire du systéme neuroendocrinien tandis que certains nutriments (acides gras polyinsaturés et vitamines A, D et E) ont une action immunomodulatrice. L'aliment peut également affecter la sensibilité des animaux aux infections en modifiant la flore intestinale, la capacité d'attachement des microorganismes aux entérocytes et l'intégrité de l'épithélium intestinal. Par ailleurs, certaines molécules n'ayant pas de role nutritionnel majeur, tels que les caroténo'ides, peuvent moduler la réponse immunitaire. Enfin, l'aliment peut servir de vecteur a des molécules ou a des organismes qui ont un role sur le fonctionnement du systéme immunitaire (glucanes, probiotiques, mycotoxines). Si l'alimentation peut affecter le systéme immunitaire, réciproquement, une stimulation mettant en jeu la réponse immune (maladie infectieuse par exemple) modifie les besoins nutritionnels de !'animal malade. L'ensemble des données concernant les interactions entre alimentation et immunité obtenues sur les autres espéces permettent de proposer des pistes de travail intéressantes chez le lapin. En effet, la maitrise des pathologies est une des difficultés majeures de l'élevage cunicole et une alimentation adéquate pourrait contribuer a renforcer les défenses immunitaires des animaux.