A REVIEW OF LUTEOLYTIC AND LUTEOTROPHIC EFFECTS OF PROSTAGLANDINS ON THE CORPUS LUTEUM OF PSEUDOPREGNANT RABBITS : SOME IN VIVO AND IN VITRO INSIGHTS

Abstract

[EN] For many years prostaglandin E2 and prostaglandin F2a have been known to exert luteotrophic and luteolytic actions on the corpus luteum (CL) of most mammalian species. Although the modalities by which the CL regulates normal reproductive cycles and maintenance of pregnancy are basically similar, increasing evidence suggests that severa! unique mechanisms regulating the growth and regression of CL exist between different species. In this respect, the corpus luteum of rabbits has not been as extensively studied as that of other farm or laboratory animals and very often the experimental data conflict. This reviews presents what is currently known about the actions of these two prostaglandins by critically examining their in vivo and in vitro effects. In non-pregnant and normally cycling animals, uterine PGF2a causes the CL to spontaneously regress at approximately 14-16 days post-ovulation depending on the species. Exogenous PGF2a administration may be used to cause CL regression and thus control the ovarian cycle. In the rabbit, however, because it does not have a defined cycle, this luteolytic mechanism comes into play only in the case of pseudopregnancy or pregnancy. The PGF2a analogue, alfaprostol, will reduce the diestrous phase at day 9 of pseudopregnancy In pregnant rabbits, PGF2a (and its synthetic analogues) is the hormone of choice for induction and synchronisation of kindling, having beneficia! effects on postpartum fertility.

[FR] Depuis de nombreuses années, les effets lutéotrophiques et lutéolytiques exercés par les prostaglandines E2 et F2a sur les corps jaunes (CL) de la plupart des mammiféres sont bien connus. Bien que les modalités qui permettent aux CL de réguler les cycles normal de reproduction et le maintien de la gestation soient similaires, un nombre de plus en plus grand d'évidences suggére que plusieurs mécanismes particuliers, régulant la croissance et la régression des CL, existen! chez différentes espéces. En ce qui concerne les lapines, les corps jaunes n'ont pas été aussi largement étudiés que ceux d'autres animaux d'élevage ou de laboratoire, et les résultats expérimentaux sont tres souvent contradictoires. Cette revue actualise les connaissances concernant les actions de ces deux prostaglandines grace a !'examen critique de leurs actions in vivo et in vitro. Chez les femelles non gravides et ayant un cycle normal, la PGF2" utérine produit une régression spontanée des CL approximativement au 14-16éme jours aprés l'ovulation selon les espéces. L'administration de PGF2a peut étre utilisée pour provoquer la régression des CL et contrOler ainsi le cycle ovarien. Cependant, chez la lapine qui n'a pas de cycle défini, ce mécanisme lutéolytique entre en jeu seulement en cas de pseudogestation ou de gestation. L'alfaprostol, un analogue de PGF2a, peut réduire a 9 jours l'anoestrus de pseudogestation. Chez la lapine, PGF2a (et ses analogues synthétiques) est l'hormone de choix pour l'induction et la synchronisation des mise-bas, avec un effet bénéfique sur la fertilité post partum.