Resumen:
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[EN] Sinking in water, symbolic reflection of virtues, is like returning to the nurturing fountains of life to quench
a thirst for knowledge and also to receive the sun rays reflected on it. This is the case of the ...[+]
[EN] Sinking in water, symbolic reflection of virtues, is like returning to the nurturing fountains of life to quench
a thirst for knowledge and also to receive the sun rays reflected on it. This is the case of the attractive lady
Pernette du Guillet who, unlike Louise Labé, has remained in men’s memory not only for her natural talent,
but thanks to the spiritual permeation given to her by Maurice Scève, «son Jour», unquestionable chief of
the Lyon Circle. Here, poetesses of the Renaissance had a major role. Most of her Rymes are a kind of love
dialogue between them, where the liquid element plays an essential part. Pernette presents herself as
crystaline as «l’eau de la claire fontaine», but deep inside her, she leads her poet to the opposite, thus
creating a real dialogue between deaf people: each one of them loves the other with a deep and sincere
love, but not in the same way. I will analyze these aspects contrasting the poem by Maurie Scève and that
by Pernette du Guillet, especially his Elegy II, with the aim of proving the formal opposition between male and female daydreaming
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[ES] Sumergirse en el agua, reflejo simbólico de virtudes, es volver a las fuentes de la vida para regenerarse,
para saciar esa sed de conocimiento y también para recibir los rayos del sol que en ella se reflejan. Éste
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[ES] Sumergirse en el agua, reflejo simbólico de virtudes, es volver a las fuentes de la vida para regenerarse,
para saciar esa sed de conocimiento y también para recibir los rayos del sol que en ella se reflejan. Éste
es el caso de la lionesa Pernette du Guillet quien, a diferencia de Louise Labé, ha persistido en la memoria
de los hombres no sólo por su talento natural sino gracias a la irradiación espiritual de la que la inundó
Maurice Scève, «son Jour», jefe incuestionable del Círculo de Lyon, en el que las mujeres poetas del
Renacimiento tuvieron un papel de primer orden. La mayoría de sus Rymes responden a una especie de
diálogo amoroso entre ambos en el que el elemento líquido tiene un papel primordial. Pernette se presenta
tan límpida como «l’eau de la claire fontaine», mientras que en el fondo anima a su poeta a todo lo
contrario, produciéndose a veces un auténtico diálogo de sordos: ambos se aman con un amor sincero y
mutuo pero no de la misma manera. Analizaremos estos aspectos confrontando los versos de Maurice Scève
y los de Pernette du Guillet, en especial su Elegía II, para confirmar la oposición formal entre las
ensoñaciones masculinas y femeninas.
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[FR] Se plonger dans l’eau, reflet symbolique de vertus, c’est revenir aux sources de la vie pour se régénérer,
pour étancher une certaine soif de connaissance et pour recevoir encore les rayons du soleil qui se reflètent
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[FR] Se plonger dans l’eau, reflet symbolique de vertus, c’est revenir aux sources de la vie pour se régénérer,
pour étancher une certaine soif de connaissance et pour recevoir encore les rayons du soleil qui se reflètent
sur elle, comme c’est le cas de la lyonnaise Pernette du Guillet qui, à différence de Louise Labé, a persisté
dans la mémoire des hommes non seulement à cause de son talent naturel, mais surtout au rayonnement
spirituel dont Maurice Scève, son Jour, maître incontestable du Cercle de Lyon où les femmes poètes de la
Renaissance ont eu un rôle primordial, l’a inondée. La presque totalité de ses «Rymes», répondent à une
espèce de dialogue amoureux entre les deux où l’élément liquide joue un rôle déterminant. Pernette se
présente aussi limpide que «l’eau de la claire fontaine», tandis qu’au fond encourage son poète à tout le
contraire, se produisant de la sorte un authentique dialogue de sourds : les deux amis s’aiment d’un amour
sincère et mutuel mais non de la même manière. Nous allons analyser ces aspects mettant en parallèle les
vers de Maurice Scève et ceux de Pernette du Guillet, notamment l’Élégie II, pour confirmer l’opposition
formelle entre les rêveries masculines et féminines
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