Resumen:
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[EN] In Tunisia, the breeding of rabbits often represents an importan!
componen! of projects of rural development. This breeding is
developed in small units (15 to 20 does) using technologies of the
industrial system ...[+]
[EN] In Tunisia, the breeding of rabbits often represents an importan!
componen! of projects of rural development. This breeding is
developed in small units (15 to 20 does) using technologies of the
industrial system (buildings, wire mesh cages, concentrate
feeding .... ). Fifteen units established within the framework of a
project of rural development were studied during one year. On
average, the dimension of a breeding unit was 18.4 New Zealand
White does and 2 Californian males. The number of breeding does
per mother cage was 1 .15. Matings were performed 3 to 7 days after
each kindling and the fertility rate was 66.2 kindlings per 100
matings. On average, 6.18 kindlings were observed in a mother cage
per year (5.37 I doe), with a litter size of 7.64 kits. Out of the 47 kits
born per mother cage, only 27 (about 65% of !hose born alive) were
present at slaughter time (2.24 kg alive). These low performances were mainly explained by peor management of the units (lack of
hygiene, insufficiently controlled reproduction, errors in the building
management, ... ). The expense of pelleted feed was 4.55 kg per kg
of live weight sold. The gross financia! income above the feeding and
direct expenses was 60 Tunisian Dinars (about 42 US dollars). This
low income was the result of very low productivity of the units and of
excessive charges, mostly for pelle! feeding. lf the reimbursement of
the expenses invested to create the unit (4400 Dinars/unit) were
included, ali breeders were in a negative balance situation during this
first year of production. On the other hand, this project allowed the
integration of rural women in the economic or marketing system, and
is presently blooming despite the very traditional and conservative
society. The economic success of this type of project will depend on
the improvement of the technical management of rabbit production
and a reduction of investments costs. lt would permit a sustainable
rabbit production system in the area with new employment
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[FR] L'élevage du lapin représente souvent en Tunisie une
composante des projets de développement générateurs de revenu et
ciblant les femmes rurales. Cet élevage est développé avec des
petites unités de 15 a 20 femelles ...[+]
[FR] L'élevage du lapin représente souvent en Tunisie une
composante des projets de développement générateurs de revenu et
ciblant les femmes rurales. Cet élevage est développé avec des
petites unités de 15 a 20 femelles reproductrices utilisant du matériel
et des technologies issus du systeme industrie! (batiments fermés,
cages grillagées, alimentation concentrée exclusivement, ... ). Les
auteurs ont suivi pendan! une année la production de 15 unités
cunicoles installées dans le cadre d'un projet de développement rural
dans la région de Tunis. En moyenne, chaque unité comprenait 18,4
lapines reproductrices de type Néo-Zélandais Blanc accouplées a 2
males de génotype Californien. Le taux d'occupation des cagesmeres
était de 115% et les femelles étaient présentées au male 3 a
7 jours apres la mise bas. Le taux de mise bas par saillie a été de
66,2% . La productivité annuelle a été de 6,18 mises bas de 7,64
lapereaux par cage-mere (5,37 mises bas par lapine). Sur les 47
lapereaux nés totaux par cage mere et par an, 27 seulement (soit
65% des nés vivants) ont été vendus, au poids mayen de 2,24 kg.
Ces faibles performances peuvent etre expliquées essentiellement
par une mauvaise maitrise de la conduite de l'élevage (hygiene reproduction, ambiance au sein du clapier ... ). La dépense
alimentaire a été de 4,55 kg d'aliment complet granulé par kg de
lapin vendu. Le revenu mayen brut par unité cunicole hors
alimentation et charges directes a été en moyenne de 60 Dinars
Tunisiens par mois (équivalent a 42 Dollars US). La faiblesse de ce
revenu est le résultat de la faible production des lapines et de
charges de production élevées, notamment les charges alimentaires.
Si l'on tient compte du remboursement de !'avance consentie pour la
création de l'unité de production (4400 Dinars), les élevages ont tous
été en déficit au cours de cette premiere année de fonctionnement.
Ce projet a par centre permis l'intégration de femmes rurales dans le
circuit économique et leur épanouissement dans un milieu
traditionnellement tres conservateur. La réussite économique de tels
projets nécessite une meilleure maitrise technique des élevages,
principalement de la mortalité, et une réduction des coOts
d'investissement. Elle garantirait leur durabilité et pourrait aboutir a la
mise en place d'une filiere complete et d'importantes possibilités de
création d'emplois (amont, production, valorisation des sous
produits, aval ... ).
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