Resumen:
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[EN] In only the past ten years, meat rabbit production in
Uganda has been actively prometed by enthusiasts, via the "Rabbit
Craze", as a get rich quick business opportunity with unlimited potential
markets, both domestic ...[+]
[EN] In only the past ten years, meat rabbit production in
Uganda has been actively prometed by enthusiasts, via the "Rabbit
Craze", as a get rich quick business opportunity with unlimited potential
markets, both domestic and abroad. In Kampala, the capital of Uganda,
the infantile rabbit industry can generally be described as a semiintensive,
commercial production system based on high costs of
investment (breeding stock, shelter, and wire hutches) and operation
(pelleted feed and labor), and non-realized profitability. Further,
purebred seedstock producers sell animals at exorbitant prices
(25,000-70,000 USH(Uganda shillings) [exchange rate: 1,225 USH = 1
USO]), and feed companies sell pelleted feed at high prices (300-400
USH/kg or 0.24-0.33 USD/kg). This business exploitation invariably
forces commercial rabbit producers to sell fryers at light market weights
(-2 kg liveweight) and at high market prices in an attempt to recover
business costs. In turn, sellers typically double market prices, which
further ínflate consumer costs at 4,000-5,000 USH/kg. Current market
costs for beef and chicken are lower at about 1, 700 and 2,200 USH/kg.
High consumer costs llmit market demand. Notwithstanding this, rabbit
meat is not traditionally consumed by Ugandans. In Kampala, only two
meat markets, two restaurants, and one university sell rabbit meat
(estimated volume of only 100-200 fryers/month). Customers are mostly expatriates. As expected, many commercial producers have lost
money, abandonment rate has been moderate to high, and the present
reputation of rabbit production is waning. Paradoxically, real
opportunities exist in Uganda to foster development by assisting needy
families through a grassroots level, village-based rabbit program.
Rabbits can benefrt many families, nutritionally and economically, in
less time than many other livestock projects and at lower investment
costs, but only if a sound project plan is implemented. A proposed
development project consists of a subsistence production system,
whereby utilization of renewable farm resources (e.g., 5-doe unit, local
feeds and building materials, and family labor) and home consumption
of inexpensive rabbit meat are primarily emphasized. Concurrently, an
economic incentive must co-exist to encourage rabbit productlon.
Appropriate and timely rabbit training, nutrition education, and market
development activities will be critical. The initial management of limited
pilot projects should foster the gradual development of rabbit meat
consumption in villages as a short-term goal and expansion of formal
markets for rabbit meat as a long-term goal. An opportunity and a
challenge exist to develop a technically sound and sustainable rabblt
program in Uganda.
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[FR] En Ouganda, c'est seulement au cours des 10 dernieres années que la
production du lapin de chair a été activement développée par quelques
passionnés, via "la folie du lapin", comme étant une occasion de revenu
rapide ...[+]
[FR] En Ouganda, c'est seulement au cours des 10 dernieres années que la
production du lapin de chair a été activement développée par quelques
passionnés, via "la folie du lapin", comme étant une occasion de revenu
rapide sur un marché au potentiel illimité, a la fois intérieur et
exportateur. A Kampala, capitale de l'Ouganda, !'industrie naissante du
lapin peut étre décrite comme semi intensive ; son le systéme de
commercialisation est basé sur des coOts d'investissement (cheptel,
abri, cagas grillagées), d'aliments et de main d'oeuvre tres élevés et un
rentabilité théorique jamais atteinte. De plus les producteurs d'animaux
race pura les vendent a des prix exorbitants (25 000 - 70 000 USH
(Shilling ougandais) (taux de changa: 1 225 USH = 1 USO) et les
fabricants d'aliments vendent le granulé tres cher (300-400 USH/kg
soit 0.24 - 0.33 USD/kg). Cette exploitation commerciale amene
inévitablement les producteurs de lapins de chair a mettre leurs
animaux sur le marché a des poids faibles ("' 2kg de poids vif) et a un
prix élevé, pour essayer de récupérer le coat de production. De fait, les
revendeurs doublent pratiquement le prix d'achat ce qui hausse le prix
pour le consommateur a 4 000-5 000 SH/kg. Le boeuf et le poulet sont
vendus sur le marché a enviren 1 700 et 2 200 USH/KG
respectivement, c'est a dire nettement moins chers. Le prix élevé a la
consommation limite la demande du marché. En cutre, la
consommation de vianda de lapin n'est pas dans la tradition
Ougandaise. A Kampala, seulement deux marchés, deux restaurants et une université vendent de la vianda de lapin (quantité estimée: 100-200
lapins/mois). Les clients sont principalement des étrangers. Comme
prévu, beaucoup de producteurs ont perdu de l'argent, le taux
d'abandon allant de modéré a fort, et la réputation de l'élevage cunicole
décrott actuellement. Paradoxalement de réelles chances de
développement existent en Ouganda a travers l'aide tres pratique aux
familias dans le besoin et des programmes villageois d'élevage
cunicole. Le lapin peut étre une aide substantielle, nutritionnelle et
économique, pour beaucoup de familles, dans un délai beaucoup plus
court que pour d'autres cheptels, avec un coOt d'investissement
moindre, mais seulement si un projet pertinent est mis en place. Le
projet de développement proposé par l'auteur vise a une production de
subsistance, ou l'utilisation des ressources renouvelables de la ferme
(e.g. : unité de 5 lapines, aliment et matériaux de construction locaux,
travail familial) et la consommation familiale d'une viande de lapin a prix
de revient tres bas sont recommandés. En méme temps, un
encouragement d'ordre économique doit soutenir la production du lapin.
Des forrnations appropriées et programmées sur le lapin, une
éducation nutritionnelle, des activités propres a développer le marché
seront essentielles. La mise en place d'avant projets pilotes limités pour
promouvoir graduellement la consommation de lapin dans les villages
serait un but a court terme et le développement de marchés organisés,
un but a long terrne. 11 existe en Ouganda une chance et un défi au
développement d'un programme d'élevage du lapin techniquement
valable et durable.
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