Resumen:
|
[EN] The arteries of the city of Paris end at the River Seine, whose secretive wakes marked by the voices of times
gone by, bring together all the hopes emanating from its streets in a poetic desire for freedom that ...[+]
[EN] The arteries of the city of Paris end at the River Seine, whose secretive wakes marked by the voices of times
gone by, bring together all the hopes emanating from its streets in a poetic desire for freedom that bewitches
all its inhabitants. The Parisian writer Marcel Prévost (1862-1941), in his narratives, but above all in his
short stories, especially one that pays homage exclusively to this river, ably captured the bittersweet spell
of its waters that beguiled many passers-by, waters they loved like a mother in gratitude for life given, but
in which they also saw the direct route to abandon their own existence. On the waters of the Seine floated
uncountable suicides; numerous cadavers of murdered men and women; of careless flâneurs, who fell from the height of one of its bridges without ever having discovered its identity; or even abandoned babies who,
like timeless Moses, with the passing of the years would forge the hopes of civilisation. These waters,
frequently coloured in the most wonderful amalgam of greys that can be seen in a city, were not only
venerated by the inhabitants of the ville lumière, but also, moreover, reflected on their surface the harsh
social reality that spread along the two banks of urban beauty
[-]
[ES] Las arterias de la ciudad de París concluyen en el río Sena, que, con sigilosos surcos marcados por las
voces de tiempos pasados, aúna todas las esperanzas que emanan de sus calles en un poético anhelo de
libertad ...[+]
[ES] Las arterias de la ciudad de París concluyen en el río Sena, que, con sigilosos surcos marcados por las
voces de tiempos pasados, aúna todas las esperanzas que emanan de sus calles en un poético anhelo de
libertad que embruja a todos sus habitantes. El escritor parisino Marcel Prévost (1862-1941), en sus
relatos, pero sobre todo en sus cuentos, y muy especialmente en uno que brindó exclusivamente a este río,
supo captar el agridulce sortilegio que muchos transeúntes sentían por sus aguas, dado que a ellas se las
amaba como a una madre a la que agradecer la vida, pero también se las veía como la vía directa para
abandonar la existencia propia. Sobre las aguas del Sena flotaban incontables suicidas; numerosos
cadáveres de hombres y mujeres que fueron asesinados/as; de imprudentes flâneurs, que cayeron desde lo
alto de alguno de sus puentes sin que jamás pudiera averiguarse su identidad; o, incluso bebés
abandonados que, como moisés atemporales, forjarían, con el paso de los años, las esperanzas de la
civilización. Estas aguas frecuentemente teñidas de la más hermosa amalgama de grises que pueden
advertirse en una ciudad, no sólo fueron objeto de veneración de los habitantes de la ville lumière, sino
que, además, en su superficie se reflejaba también la dura realidad social que se extendía por ambas orillas
de beldad urbana
[-]
[FR] Les avenues de la ville de Paris concluent sur la Seine qui, avec des rainures furtives marquées par les voix
du passé, rassemble tous les espoirs émanant de ses rues dans un désir poétique de liberté qui ensorcelle
tous ...[+]
[FR] Les avenues de la ville de Paris concluent sur la Seine qui, avec des rainures furtives marquées par les voix
du passé, rassemble tous les espoirs émanant de ses rues dans un désir poétique de liberté qui ensorcelle
tous ses habitants. L'écrivain parisien Marcel Prévost (1862-1941), dans ses histoires, mais surtout dans
ses contes, et notamment dans celui qu’il avait dédié à cette rivière, a su comment saisir le charme douxamer
que de nombreux passants sentaient pour ses eaux. D’un côté ceux-ci trouvaient la Seine comme une
vraie mère à qui remercier de leur avoir donné la vie, d’un autre, elle était aussi la voie la plus directe
pour abandonner sa propre existence. Sur les eaux de la Seine flottaient innombrables suicides. De
nombreux corps d’hommes et de femmes se sont fait tuer; des flâneurs imprudents qui sont tombés du haut
d’un des ponts de la rivière, dont leur identité on ne connaîtra jamais; ou, même des bébés abandonnés qui
comme des Moïse intemporels forgeront, au fil des ans, les espoirs de la civilisation. Ces eaux souvent
teintées d’une amalgame grisâtre la plus belle que l’on peut remarquer dans une ville, celles-ci ont été non
seulement l'objet de la vénération des habitants de la ville lumière, mais elles ont aussi reflété sur sa surface
la difficile réalité sociale qui s'étendait sur toutes les deux rives de la beauté urbaine.
[-]
|