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« Je fais l’eau avec ma voix » : Paul Claudel et la (méta)physique de l’eau

RiuNet: Repositorio Institucional de la Universidad Politécnica de Valencia

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« Je fais l’eau avec ma voix » : Paul Claudel et la (méta)physique de l’eau

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dc.contributor.author Barbieri, Luca es_ES
dc.date.accessioned 2017-09-05T09:01:28Z
dc.date.available 2017-09-05T09:01:28Z
dc.date.issued 2017-03-20
dc.identifier.isbn 9788490485729
dc.identifier.uri http://hdl.handle.net/10251/86389
dc.description.abstract [EN] Claudel starts writing his second “great” ode L’Esprit et l’Eau once he came back from China in June 1906, where he was appointed consul of France. On September 9th, he informs his friend and writer André Suarès about the progress of his work: « J’écris en ce moment une espèce d’Ode sur cette eau essentielle en nous qui est le besoin d’être parfaitement liquide et translucide. Ce n’est point l’impur qui fermente, c’est le pur qui est séminale ». These few lines cannot accurately resume the symbolic use of the water made by Claudel. Yet they are sufficient to give an idea of the in-depth way in which the poet fleshes out the liquid element. Emblem of life and eternity, of freedom and purity (but also of purification), just as a « lien liquide » bonding human beings one another and with their Creator, the water could not lack in Claudel’s poetry and, indeed, it is present under all its appearances, both physical and metaphysical. By so doing, biblical, liturgical, terrestrial, marine and corporeal waters are all ideally canalized in that immense basin of symbols that this ode represents. A great poem, by which Claudel meant celebrate the advent of a new century, but also definitely close a turbulent period of his private past life (« Et moi aussi, je l’ai donc trouvée à la fin la mort qui me fallait ! […] J’ai connu l’amour de la femme. / […] J’ai connu cette source de soif »). The public and the private dimension, the divine and the human one, the physical and the spiritual spheres thus dilute in this poem, thus confirming what Gaston Bachelard wrote : « l’eau, dans son symbolisme, sait tout réunir ». It is namely the complexity of this symbolism that is going to be discussed in this article. es_ES
dc.description.abstract [ES] De regreso a China en junio 1906 como cónsul de Francia, Claudel emprende la escritura de L’Esprit et l’Eau, la segunda de sus Cinq Grandes Odes, publicadas en 1910. El día 9 de septiembre, él informa su amigo y escritor André Suarès a propósito del progreso del texto : « J’écris en ce moment une espèce d’Ode sur cette eau essentielle en nous qui est le besoin d’être parfaitement liquide et translucide. Ce n’est point l’impur qui fermente, c’est le pur qui est séminale ». Estas pocas líneas no podrían de ninguna manera resumir el simbolismo del agua desarrollado por el autor. No obstante, son suficientes para dar una idea de la profundidad con la que el poeta se apropia del tema del agua. Imagen de vida y de eternidad, de libertad y de pureza (y de purificación también), así como « lien liquide » que reúne las criaturas entre ellas y con su Criador, el agua no podía faltar en la poesía de Claudel. Y, de hecho, está presente en todas sus manifestaciones físicas y metafísicas. Por consiguiente, aguas bíblicas, litúrgicas, terrestres, marinas y corporales son todas idealmente canalizadas en esta oda, que se revela una profunda cuenca de símbolos. Una poesía grandiosa, con la que el poeta pretendía celebrar el adviento del nuevo siglo y también cerrar definitivamente un periodo difícil de su vida privada (« Et moi aussi, je l’ai donc trouvée à la fin la mort qui me fallait ! […] J’ai connu l’amour de la femme. / […] J’ai connu cette source de soif »). Público y privado, divino y humano, corporal y espiritual se diluyen idealmente en esta poesía, como confirmación de lo que escribía Gaston Bachelard : « l’eau, dans son symbolisme, sait tout réunir ». Es precisamente la complejidad del simbolismo del agua que es analizada en este artículo. es_ES
dc.description.abstract [FR] De retour en Chine en juin 1906 en tant que consul de France, Claudel entreprend l’écriture de L’Esprit et l’Eau, sa deuxième des Cinq Grandes Odes qui paraîtront en 1910. Le 9 septembre il renseigne son ami et écrivain André Suarès à propos de l’avancement du texte : « J’écris en ce moment une espèce d’Ode sur cette eau essentielle en nous qui est le besoin d’être parfaitement liquide et translucide. Ce n’est point l’impur qui fermente, c’est le pur qui est séminale ». Ces quelques lignes ne sauraient pas du tout réduire la symbolique claudélienne de l’eau telle qu’elle est élaborée dans ce poème de Claudel ; elles suffisent, pourtant, à donner une idée de la profondeur par laquelle le poète s’approprie le thème de l’eau. Image de vie et d’éternité, de liberté et de pureté, mais aussi de purification, ainsi que « lien liquide » réunissant les êtres entre eux et avec leur Créateur, l’élément fluide ne pouvait pas faire défaut dans la poésie claudélienne. Et, en effet, il est présent dans toutes ses manifestations physiques et métaphysiques. Ainsi eaux bibliques, liturgiques, terrestres, marines et corporelles sont toutes idéalement canalisées dans cet immense bassin symbolique qu’est cette ode. Un poème grandiose, par lequel le poète entendait célébrer l’avent du XXe siècle, mais aussi fermer définitivement une période émotivement turbulente de sa vie passée (« Et moi aussi, je l’ai donc trouvée à la fin la mort qui me fallait ! […] J’ai connu l’amour de la femme. / […] J’ai connu cette source de soif »). Public et privé, divin et humain, corporel et spirituel se diluent donc dans ce poème, à confirmation de ce qu’écrivait Gaston Bachelard : « l’eau, dans son symbolisme, sait tout réunir ». C’est justement la complexité de la symbolique liquide que je me propose d’interroger dans cet article. es_ES
dc.format.extent 7 es_ES
dc.language Francés es_ES
dc.publisher Editorial Universitat Politècnica de València es_ES
dc.relation.ispartof Palabras e imaginarios del agua. Les mots et les imaginaires de léau. XXV coloquio AFUE es_ES
dc.rights Reconocimiento - No comercial - Sin obra derivada (by-nc-nd) es_ES
dc.subject Literatura es_ES
dc.subject Lingüística es_ES
dc.subject Traducción es_ES
dc.subject Traductología es_ES
dc.subject Didáctica es_ES
dc.subject TIC es_ES
dc.subject Cultura francesa es_ES
dc.subject Francofonía es_ES
dc.title « Je fais l’eau avec ma voix » : Paul Claudel et la (méta)physique de l’eau es_ES
dc.type Capítulo de libro es_ES
dc.type Comunicación en congreso es_ES
dc.identifier.doi 10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2939
dc.rights.accessRights Abierto es_ES
dc.description.bibliographicCitation Barbieri, L. (2017). « Je fais l’eau avec ma voix » : Paul Claudel et la (méta)physique de l’eau. En Palabras e imaginarios del agua. Les mots et les imaginaires de léau. XXV coloquio AFUE. Editorial Universitat Politècnica de València. 321-327. https://doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2939 es_ES
dc.description.accrualMethod OCS es_ES
dc.relation.conferencename XXV Coloquio AFUE. Palabras e imaginarios del agua. es_ES
dc.relation.conferencedate April 20-22,2016 es_ES
dc.relation.conferenceplace Valencia, Spain es_ES
dc.relation.publisherversion http://ocs.editorial.upv.es/index.php/AFUE/XXVColloqueAFUE/paper/view/2939 es_ES
dc.description.upvformatpinicio 321 es_ES
dc.description.upvformatpfin 327 es_ES
dc.type.version info:eu-repo/semantics/publishedVersion es_ES
dc.relation.pasarela OCS\2939 es_ES


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