Resumen:
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[EN] In the novels The Chartehouse of Parme by Stendhal, The Years by Virginia Woolf and The Leopard by
Tomasi di Lampedusa, water is defined as a symbolic element imbued with profound meanings. In The
Chartehouse of ...[+]
[EN] In the novels The Chartehouse of Parme by Stendhal, The Years by Virginia Woolf and The Leopard by
Tomasi di Lampedusa, water is defined as a symbolic element imbued with profound meanings. In The
Chartehouse of Parme water refers to the nostalgia of Italy an idealized country. In particular the
memory of Lake Como’s view, when the writer leaves Italy, is often mentioned in the novel. This lake is
« sublime » to Fabrice’s eyes for whom « nothing so beautiful can be seen in the world ». As
demonstrated by Gaston Bachalard, in the work of Standhal water has two different natures, the maternal
one and the reverie one. In The Years by looking the water the characters seem to experience again the
same feelings which the writers had in life and described in her private diary. Rosa’s images of the past
emerge from the contemplation of water. This long-buried past is still painful to her. In the same way all
the other characters are enchanted and hyptonized coming across the sight of this natural element. In The
Leopard water is embodied in symbolic functions and in the level of style. As Prince Salina is dying in a
hotel room on the seashore his inward death is depicted with aquatic images « Now it was not a river
erupting over him but an ocean, tempestuous, all foam and raging white-flecked waves [...] ». Through
this comparative reading of Stendhal, Virginia Woolf and Tomasi di Lampedusa it will be demonstrated
how nostalgia, the detph of soul, life and death are depicted with the image of water
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[ES] En La Cartuja de Parma de Stendhal, Los Años de Virginia Woolf y en El Guepardo de Tomasi di
Lampedusa, el agua está presente como elemento simbólico y se carga de sentidos profundos. En La
Cartuja de Parma el agua ...[+]
[ES] En La Cartuja de Parma de Stendhal, Los Años de Virginia Woolf y en El Guepardo de Tomasi di
Lampedusa, el agua está presente como elemento simbólico y se carga de sentidos profundos. En La
Cartuja de Parma el agua remite a la nostalgia de la patria idealizada, Italia. En particular el recuerdo
de la vista del lago de Como, antes de que el escritor abandonara Italia en 1821, aparece
recurrentemente en el texto. Este lago es « sublime » a los ojos de Fabricio, para quien « nada tan bello
se puede ver en el mundo ». Como muestra Gaston Bachelard, el agua puede asumir un doble sentido,
maternal y de ensueño. La obra de Stendhal es la perfecta ilustración de ello. En Los Años, los
personajes, mirando el agua, parecen revivir las mismas experiencias interiores que la escritora había
vivido y descrito en su diario íntimo. Del agua emergen las imágenes del pasado de Rosa. Se trata de un
pasado enterrado aún doloroso. De esa manera el agua fascina a los personajes que se paran a
contemplar, como hipnotizados, este elemento natural. En El Guepardo, el agua, dotada de gran valor
simbólico, también está presente a nivel estilístico. Cuando el príncipe de Salina muere en su habitación
del hotel situada al borde del mar, su muerte es descrita con imágenes acuáticas: « ya no era un río que
se desplegaba de él, sino un océano, una tempestad, erizada de espuma y grandes olas desatadas [...] ».
En esta lectura comparada veremos como Stendhal, Tomasi di Lampedusa y Virginia Woolf, han
representado en sus novelas la nostalgia, la profundidad del alma y el binomio vida-muerte a través del
agua.
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[FR] Dans La Chartreuse de Parme de Stendhal, Les Années de Virginia Woolf et dans Le Guépard de Tomasi
di Lampedusa, l’eau est présente en tant qu’élément symbolique et se charge de significations profondes.
Dans La ...[+]
[FR] Dans La Chartreuse de Parme de Stendhal, Les Années de Virginia Woolf et dans Le Guépard de Tomasi
di Lampedusa, l’eau est présente en tant qu’élément symbolique et se charge de significations profondes.
Dans La Chartreuse de Parme l’eau renvoie à la nostalgie de la patrie idéalisée, l’Italie. En particulier le
souvenir de la vue du lac de Côme, avant que l’écrivain quitte l’Italie en 1821, revient dans le texte à
plusieurs reprises. Ce lac est « sublime » aux yeux de Fabrice, pour qui « rien d’aussi beau ne peut se
voir au monde ». Comme l’a montré Gaston Bachelard, l’eau, peut assumer un double caractère,
maternel et de rêverie. L’œuvre de Stendhal en est la parfaite illustration. Dans Les Années, les
personnages, en regardant l’eau, semblent revivre les mêmes expériences intérieures que l’écrivaine
avait vécues et décrites dans son journal intime. De l’eau émergent les images du passé de Rose. Il s’agit
d’un passé enseveli mais toujours douloureux. Ainsi, l’eau fascine les personnages qui s’arrêtent et
contemplent, comme hypnotisés, cet élément naturel. Dans Le Guépard, l’eau se charge de fonctions
symboliques mais elle est ainsi présente au niveau du style. Lorsque le prince Salina meurt dans sa
chambre d’hôtel située au bord de la mer, la description intérieure de sa mort se fait par des images
aquatiques : « Ce n’était plus un fleuve qui déferlait de lui, mais un océan, en tempête, hérissé d’écume et
de grosses vagues déchaînées [...] ». À travers une lecture comparée, nous verrons comment Stendhal,
Tomasi di Lampedusa et Virginia Woolf, ont représenté dans leurs romans la nostalgie, la profondeur de
l’âme ainsi que le binôme vie-mort à travers l’eau.
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